C’est un groupe à la fois sympathique et curieux qui est venu faire le plein de Givry ce jeudi 15 septembre, mais entendons-nous, il ne s’agit pas de vin, mais bien de l’histoire de Givry. Les visites guidées conduites par Louis Dalery, furent tout au long de la période touristique, des moments incontournables de rencontre et de convivialité où l’histoire de l’ancienne cité médiévale, riche et inattendue, a rejailli au gré des rues et des secrets du temps. Givry d’hier et d’aujourd’hui plaît. Givry est accueillant, c’est le moins que l’on puisse dire, surtout lorsque l’été tout sourire traîne les pieds pour le plaisir des visiteurs.
Pour la plupart originaire des lieux, mais aussi du Creusot et même de Dunkerque, ils ont pu au seuil du lavoir de Varanges, se délecter des commentaires croustillants, lorsqu’il fut question de l’évolution de la propreté, soutenue par Napoléon 1
er à l’origine de la construction des lavoirs, puis débridés et pleins d’humour avec la légende de la “mère en gueule“, ou plus encore frémissants, lorsque fut évoquée dans le contexte de fonctionnement des tanneries, la pratique pour le moins obscure du tannage de la peau humaine. Ces pratiques surprenantes déjà avérées dans l’antiquité, furent largement perpétrées par les moines qui trouvaient sur place matière à relier les livres ou leur faire peau neuve, pour rester dans le vif du sujet. Certaines parties du corps présentaient une peau souple très chère d’où naîtra l’expression très délicate en ces termes “ ça m’a coûté la peau des fesses“. A Paris, lors d’une vente publique en 1849, fut présenté un livre portant la mention “Constitution de
la République française. Dijon 1795, 1 volume ia-48, relié en peau humaine“
La saison se termine, elle fut riche de votre désir de savoir.
Je vous dis à l’an prochain.
Louis Dalery.