Les Musicaves 2011 appartiennent aux souvenirs

Le dernier acte des Musicaves a été le concert du Quatuor Voce le dimanche matin à l'église de Poncey. Après le concert le public s'est longuement attardé à l'ombre des pins pour déguster les vins parmi les plus délicieux de Givry. Dans les conversations il y avait les souvenirs du festival et les concerts de la veille : Mad Sheer Kahn en première partie au domaine Thénard sous la pression du phénoménal Raoul Petite. Ici on discutait avec les jeunes du Quatuor Voce ou avec François Salque venus goûter les délices de notre terroir. Là on évoquait le concert de la Billebaude ou celui de La Cadole ou La balade du verre à pied. Il y avait beaucoup de ravissement et de plaisir d'avoir participé aux Musicaves 2011.

Promenade du Verre à pied
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Musicaves : Raoul président !

Grande scène du Domaine Thénard - Près de 1500 spectateurs ont fait allégeance au prince-président Raoul Petite. C'est un show bien rôdé qui a déferlé à un rythme d'enfer sur le public du Domaine Thénard. Tout y était : costumes déjantés, filles délurées, musiciens inspirés (impressionnant solo de guitare basse par la petite jeune fille de gauche.. sur la scène) et surtout un Raoul au mieux de sa forme (60 ans et plus?) bien servi par une équipe de choc.
Le show s'est prolongé, prolongé, pour le plus grand plaisir des sujets du tout puissant Raoul. Raoul président ? Peut-être pas car trop petite.

Musicaves : le quatuor Voce aux commandes des Musicaves

Eglise de Poncey, les 2 et 3 juillet - Qu'il soit en solo ou qu'il accompagne l'une des vedettes de ce festival, Philippe Perrousset lui-même à la flûte, ou Elena Rozanova au piano ou François Salque au violoncelle, le jeune et brillant quatuor a démontré une solidité et une cohérence à toute épreuve.
Dimanche après leur magnifique interprétation de La jeune fille et la mort de Schubert en compagnie de François Salque, le public de Poncey s'est lancé dans une longue "standing ovation" bien méritée. Sarah Dayan, violon, Cécile Roubin, violon, Guillaume Becker, alto et Florian Frère, violoncelle, ont su imposer leur marque aux Musicaves 2011. 

Musicaves : transe avec Maïnomenos

Domaine Thénard - Maïnomenos a tenu ses promesses...
Rythmiques sans fin, jusqu'à l'ivresse pour obtenir l'état de transe.

Musicaves : band of Gnawa sur la grande scène

Domaine Thénard - L'espace de la grande scène était plein à raz bord pour entendre Band of Gnawa en première partie.
Leur réinterprétation de standards des années 70 a enchanté le public.

Musicaves : le cycle classique commence par un sommet

Eglise de Poncey : François Salque au violoncelle et Elena Rozanova ont subjugué l'auditoire de l'église de Poncey.
Retrouvez François Salque à la Halle ronde.

Musicaves : spiritualité persanne

Domaine Besson, jeudi 30 juin - Abbas Bakthtiari et l'ensemble Pouya nous ont transporté vers les horizons du golfe persique, là où la spiritualité guide les hommes plus qu'ailleurs.
Curieux mélange, curieuse rencontre proposée par les Musicaves. Le public s'est laissé porté par les mélopées et c'est une autre spiritualité qui s'est dévoilée. Celle qui met la quête intérieure de l'être au centre de la spiritualité. C'est bien la preuve que ce festival est indispensable.  

Musicaves : Marco, Polo et les autres

Domaine Besson, jeudi 30 septembre - Il y a eu tout d'abord Guo Gan, le Chinois au erhu, un violon avec une longue hampe en forme de manche à ballet. Un solo extatique, sublime avec un final qui a soulevé le public du domaine Besson. Puis Sabir Khan, l'Indien tout de blanc vêtu est venu s'asseoir à côté de Guo Gan. Avec sa vielle indienne, un sarangi, instrument antique orné d'ivoire, il nous a interprété une douce mélopée de son pays.
Il y a eu ensuite Enkhjargal Dandarvaanchig qui arrivait tout droit de Mongolie.. enfin, il était déjà sur la scène du Domaine Besson la veille... mais on aurait pu croire tellement ses beaux habits et son bonnet de peau avaient l'accent de authenticité. Chant de gorge étonnant, le höömii accompagné de morin khuur, étonnant violon dont la hampe se termine en tête de cheval ont soufflé le vent des chevauchées dans la steppe mongole.
Cette scène internationale a été rendue possible par le passeur Mathias Duplessy qui n'a pas hésité à se confronter en duo au chant höömii avec Enkhjargal. Le monde est beau.
Vous pourrez retrouver un enregistrement de Guo Gan dans In the mood for love à la Halle ronde.