Week-end italien à Rully

Les 25 et 26 juin 2011, les "Amis de Rully" avaient mis les petits plats dans les grands pour cette rétrospective de cinq années de photographies de Rully et de ses habitants. Ces photos ont été prises par des artistes italiens qui avaient été invités en résidence.
Il s'agit de Cosmo Laera, Antonella Monzoni, Mattia Insolera, Stephano Di Marco, et de Gianni Berengo Gardin qui a reçu la médaille de la ville de Rully des mains de Monsieur Lotteau, Maire de Rully.
Quelques images de ce sympathique évènement qui a aussi permis une plaisante déambulation dans Rully...
Nous n'avons pas fini de parler de ces belles photographies.
Biographie de Gianni Berengo Gardin

L'événement 2006 a été la venue en résidence à Rully de Gianni Berengo Gardin, "le Cartier-Bresson italien".
Depuis cinquante ans ses photographies explorent la vie des hommes et des femmes dans leur travail, dans leurs fêtes, dans leurs souffrances, avec une simplicité presque irréelle. Réfractaire à la couleur, au flash, au pied photo, il ne veut pas entendre parler d'image numérique par crainte de manipulation. Gianni est né en 1930 en Ligurie. Sa passion pour la photographie, dès l'âge de 24 ans, se nourrit précocement des influences du courant néoréaliste cher au cinéma italien.
Féru de voyages, il séjourne en France où il rencontre Doisneau avec lequel il partage une approche humaniste du reportage, à la fois exigeante et lucide. Dès I965, il est exposé à la célèbre George Eastman Gallery de Rochester aux USA, et collabore durablement avec les grands magazines internationaux (Time, Stern, Harper's Bazar, Vogue).
Gianni refuse le qualificatif d'artiste car il considère qu'il "enregistre uniquement ce qu'il voit, sans rien créer", et que c'est la réalité qui pose pour lui.
Expositions et rétrospectives lui sont régulièrement consacrées à travers le monde et ses photographies figurent dans les grandes collections publiques et privées.Tout ce qui fait l'homme intéresse cet humaniste discret qui s'est érigé aussi en conscience lorsqu'il a, par exemple, levé le voile sur le sort des Tziganes ou des internés psychiatriques. Son respect envers la réalité - une protection contre les interprétations trop violentes - fait de lui l'un des chroniqueurs les plus originaux de la société contemporaine. Son oeuvre est considérable avec 180 volumes photographiques et 70 expositions personnelles dans le monde entier. C'est l'homme aux 1 100 000 clichés, mais qui affirme tranquillement : " Un photographe fait une bonne photographie par an... ".

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